Mon histoire très CHIC

À propos de moi et mon aventure extraordinaire avec CHIC et Nile Rodgers.


Je m'appelle Luc et habite en Suisse. Pour ceux qui ne le sauraient pas, l'abréviation couramment utilisée pour désigner mon pays est "CH" (pour "Confédération Helvétique"), d'où mon pseudo : CHCHICfan.

Le début

J'ai découvert CHIC en 1978 avec le 45t Le Freak. Le titre me plaisait beaucoup, surtout le style unique de Nile Rodgers jouant de la guitare. Lorsque Good Times est sorti l'année suivante, cela a été la révélation. Je trouvais ce morceau extraordinaire, notamment le long pont instrumental. J'ai eu la chance de gagner le 33t Risqué à un concours radiophonique et, dans la même semaine, je courais acheter les deux précédents albums Chic et C'est Chic.

Ma passion pour ce groupe avait démarré. Je découvre alors que les chansons de Sister Sledge (He's the Greatest Dancer, We Are Family, Lost in Music et d'autres), que j'aimais également beaucoup, étaient elles aussi "written, arranged and conducted by Nile Rodgers and Bernard Edwards, produced by Bernard Edwards and Nile Rodgers for the CHIC Organization, Ltd.". Quel bonheur ! À l'époque, il n'y avait pas l'Internet et il était beaucoup plus difficile de se tenir au courant des projets des artistes. Un jour de 1980, j'entends une chanson diffusée dans un magasin de disques. Le son très "CHIC" attire mon attention et je demande à voir la pochette : c'était Diana, de Diana Ross, produit par The CHIC Organization. Acheté illico ! Suivirent les albums de Sheila & B. Devotion (grosse surprise) et Debbie Harry.

Je m'était rendu compte qu'un nouvel album de CHIC (par le groupe lui-même) sortait chaque année. À cette période, je scrutais fébrilement la vitrine de mon disquaire qui y exposait toutes les nouveautés. Mais en 1984... rien ! L'album annuel de CHIC n'est pas sorti. Quelle déception ! Heureusement, il y a eu les albums solos respectifs de Nile et Bernard puis les productions de Nile Rodgers comme Let's Dance de David Bowie. J'étais à l'affut de tout ce qui portait le nom d'un des membres de CHIC.

Pour mon anniversaire de 1984, mon frère m'offrit un disque de Madonna. Je connaissais un peu cette artiste par son tube Holiday mais elle ne m'avait pas interpellé plus que cela. J'étais un peu étonné du choix de mon frangin. Il me dit alors de regarder ce qui était écrit au dos... Et là j'ai mieux compris : "Produced by Nile Rodgers for Nile Rodgers Productions, Inc."!

Bref, je ne vais pas retracer toute la discographie de mes musiciens préférés. Néanmoins, le retour de CHIC en 1992 avec CHIC-ism fut une immense joie, alimentant un grand espoir de retrouver le groupe plus régulièrement. Espoir hélas brisé par le décès de Bernard Edwards en 1996.

Premier concert

Les années qui suivirent furent moins CHICesques, jusqu'en 2004 lorsque, grâce au site CHICtribute.com de Pocat, j'apprends que Nile Rodgers & CHIC se produiront au Montreux Jazz Festival, en Suisse donc. Excitation : 26 ans après les avoir connus, ce sera la première fois que je les verrai en concert. Et quel plaisir ! Encore mieux que je ne m'étais imaginé. C'était un rêve éveillé. J'ai dissimulé un appareil photo et ai pris quelques photos mal cadrées en cachette pour avoir un souvenir. J'avais peur de me faire prendre… À la fin du concert, CHIC annonce qu'ils reviendront l'année suivante !

Je n'ai bien sûr pas manqué le concert de 2005, auquel participèrent également quelques invités comme Marcus Miller, David Sanborn et Boney James. Et comme la chanteuse Sylver Logan Sharp demandait d'envoyer nos meilleures photos à nilerodgers.com, je me suis moins gêné d'en prendre et les ai envoyées également à CHICtribute.com qui les a mises en ligne, tout comme l'ancien site de Nile Rodgers.

Au printemps 2006, je découvre avec une immense surprise que onze de mes photos de 2005 ont été utilisées, avec celles d'une autre photographe amateur, pour le livret d'une édition du CD/DVD live A Night in Amsterdam. Cette édition n'a pas été supervisée par les équipes de Nile Rodgers. Mais, même si je ne suis pas crédité, je suis tout heureux et me sens très honoré du fait que mes photos aient été choisies.

Première rencontre

En juillet de la même année, CHIC est à nouveau au Montreux Jazz Festival mais cette fois dans le cadre d'une soirée hommage à Ahmet Ertegun, le fondateur de la maison de disques Atlantic, avec beaucoup d'autres artistes dont Buddy Williams, Ronnie Cuber, Jerry Jemmott, Cornell Dupree, Les McCann and the Souls Survivors, George Duke, Paolo Nutini, Ben E. King, Solomon Burke, Kid Rock, Stevie Nicks, Steve Winwood, Robert Plant et Chaka Khan. Le prix d'entrée de ce gala est assez élevé et les places debout sont cette fois au fond de la salle. Je dis donc à Pocat que je n'assisterai probablement pas à ce show, d'autant que CHIC n'interprétera que quelques morceaux et qu'ils donneront un concert gratuit le lendemain, toujours dans le cadre du Festival. Pocat me propose alors de demander un laissez-passer à Nile Rodgers pour que je puisse faire des photos pour son site CHICtribute.com. Je n'osais pas y croire mais Nile a accepté!

La veille du concert, malgré plusieurs confirmations préalables, je n'avais toujours pas de laissez-passer. J'en informe Pocat en lui communiquant mon numéro de portable. Vers deux heures du matin, alors que je dormais profondément, la sonnerie retentit. Encore complètement somnolant, je décroche et entends "Hello, this is Nile Rodgers…" ! Je n'en croyais pas mes oreilles et du coup cette fois j'étais bien réveillé et mon cœur battait à cent à l'heure. Nile s'est excusé pour les contretemps et m'a demandé de me rendre à la réception de son hôtel en fin d'après-midi pour régler la question de l'accès. Il était très aimable et m'a prédit un grand show pour ce soir. J'étais tout nerveux et eus beaucoup de peine à me rendormir !

À midi, Nile me rappelle pour m'informer que je pourrai obtenir mon pass directement à l'accueil VIP du Festival. Arrivé là-bas, mon nom n'est pas sur la liste et on m'envoie de guichet en guichet. Je riais moi-même de l'impression de mytho que je devais donner en disant que Nile Rodgers m'avait téléphoné cette nuit pour me confirmer que c'était en ordre ! J'ai dû finalement appeler Nile qui a pu remédier à la situation en parlant avec la responsable des accès. J'ai donc obtenu un bracelet doré qui me donnait accès au concert et le droit de photographier. Une heure avant le début du concert, Nile m'a encore rappelé pour s'assurer que tout était en ordre. J'ai été vraiment touché par la simplicité et la bienveillance de l'artiste.

Le concert était effectivement fabuleux, avec nombre de grandes pointures de la musique. C'est au milieu des photographes de presse avec leurs grands zooms que j'ai pu prendre des photos avec mon petit compact numérique. Une fois le concert terminé, j'ai pu me rendre backstage et rencontrer Nile pour la première fois. Nous avons échangé quelques mots et il m'a remercié pour les photos. Il a également accepté de poser avec moi pour la photo qui est devenue mon avatar. Après toutes ces années d'admiration pour ce grand artiste, c'était vraiment un rêve impensable qui se réalisait. Je n'oublierai jamais cette soirée, rendue possible grâce à Pocat que je ne cesserai de remercier.

Le lendemain, j'assistais encore au concert gratuit du Jazz Café, auquel s'est joint Kid Rock pour rapper sur Good Times/Rapper's Delight.

Ahmet Ertegun est décédé à fin 2006. Un peu plus tard, l'équipe de Nile m'a demandé l'autorisation d'utiliser quelques-unes de mes photos de Montreux pour une page hommage au fondateur d'Atlantic Records, que Nile publia dans le magazine BillBoard du 24 février 2007, en page 43. Là-encore, c'est un honneur que je n'aurais jamais pu imaginer.

Encore des concerts

Il m'aura fallu patienter 5 ans avant de revoir CHIC sur scène. C'était le 18 juin 2011 au Trianon à Paris, après que Nile s'est rétabli d'un cancer de la prostate. Un concert mémorable avec une ambiance de folie, durant lequel j'ai découvert les nouvelles chanteuses Kimberly Davis et Folami.

À fin 2011, j'ai été contacté par une journaliste qui m'a demandé la permission de publier deux de mes photos du bassiste Jerry Barnes, pour un article lui étant consacré dans le numéro de janvier 2012 du magazine allemand Bass Quarterly. J'ai accepté avec plaisir. 

Le 13 juillet 2012, Nile Rodgers était le producteur de la soirée de clôture du Montreux Jazz Festival. Avec son ami le fondateur de ce festival, Claude Nobs, ils ont concocté la nuit Freak Out! avec de nombreuses vedettes comme Alison Moyet, Johnny Marr, Mark Ronson, La Roux, Tavares, Ultra Naté, Martha Wash, Cerrone, Taylor Dayne, Dimitri From Paris, Grace Jones et même Patrick Juvet, la star du disco native de la région. À la fin de la nuit, j'ai pu faire dédicacer par Nile mon exemplaire de sa biographie Le Freak : An Upside Down Story of Family, Disco and Destiny

Il était prévu qu'une soirée du même genre soit organisée l'année suivante. Malheureusement, Claude Nobs est décédé d'un accident de ski en janvier 2013. Nile en a été très affecté et l'événement n'a pas eu lieu.

C'est à ce moment que j'ai commencé à assister à de plus en plus de concerts de CHIC, lorsqu'ils se situaient dans les pays environnants : France, Italie ou Royaume-Uni. Je n'avais pas de contact particulier avec Nile Rodgers mais me rendait très tôt dans la file d'attente pour être, si possible, placé au premier rang devant la scène.

Pour l'anecdote, certaines décisions ont été parfois très spontanées. Le 31 juillet 2013, je déjeunais dans mon restaurant habituel et, sur Twitter, j'ai vu que Nile avait posté une photo prise depuis l'hôtel où il logeait. On y voyait le versant sud des Alpes. Je me suis dit que s'il voyait ça, il n'était pas si loin de la Suisse ! Renseignements pris, CHIC donnait un concert le soir-même à Aoste (Italie), à 3 heures de route de chez moi. Des places étaient encore disponibles et le lendemain était un jour férié en Suisse. Mon sang n'a fait qu'un tour. J'ai avalé mon repas à tout vitesse puis suis retourné au travail pour demander à mon chef si je pouvais quitter mon poste à 15 heures. Il m'a accordé cette faveur. Alors j'ai aussi embarqué mon neveu de 18 ans qui était en vacances scolaires et n'avait encore jamais assisté à un concert de CHIC dont je lui parlais souvent. Nous sommes arrivés juste à temps à Aoste où les places que j'avais réservées par téléphone nous attendaient. Cette magnifique soirée imprévue reste à jamais gravée dans nos mémoires.

En 2014, le lendemain d'un concert à Juan-les-Pins, Nile a répondu à un tweet que j'avais posté avec une photo du concert : « Thanks for the love Luc! You are always there for us. ». C'est là que je me suis rendu compte que Nile avait remarqué que j'avais assisté à un certain nombre de concerts. Une fois de plus, son attention envers les autres m'a touché.

Les 20 et 21 mars 2015, au Roundhouse à Londres, j'ai eu le plaisir d'assister aux deux concerts qui célébraient la première diffusion du nouveau single de CHIC, I'll Be There. Pour cette occasion, j'avais fait faire mes premiers T-shirts et casquettes avec mon logo CHCHICfan. Une dizaine de jours plus tard, Pocat m'envoie un lien sur une vidéo d'une interview faite pour Facebook, tournée entre les deux concerts. Quelle ne fût pas ma surprise (et c'est un moindre mot !) de voir qu'il me cite, en réponse à la question de savoir s'il y a des fans dont il se souvient. Je n'en croyais pas mes oreilles et me suis senti incroyablement heureux.

FOLD Festival

Reprenant l'idée de la nuit Freak Out! qu'il avait produite au Montreux Jazz Festival, Nile Rodgers décide de créer le FOLD Festival (FOLD signifiant Freak Out Let's Dance). Il annonce qu'il aura lieu les 4 et 5 août 2015 à Riverhead, sur l'île de Long Island dans l'état de New York (USA).

L'envie de m'y rendre est vite venue. Mais, en consultant le planning du travail, j'ai constaté que plusieurs de mes collègues avait posé leurs vacances à cette même période. Je n'aurais pas eu de remplaçant pour faire mon travail si je m'absentais également. De plus, après une brève recherche, je n'avais pas vraiment trouvé d'hôtels abordables à Riverhead. J'ai donc renoncé.

Mais j'ai eu la chance d'avoir un chef très humain à cette époque (celui qui m'avait déjà autorisé à partir plus tôt pour aller au concert en Italie). Lors d'une réunion d'équipe, il nous a demandé de bien planifier nos vacances d'été, pour assurer la continuité des services. Je n'ai donc rien dit, vu que je savais qu'il n'était pas adéquat que je prenne congé début août. Mais à la fin de la journée, nous avons marché ensemble vers la gare pour prendre nos trains. Dans la conversation, je lui ai dit que j'aurais eu envie de prendre une semaine de vacances pour aller au FOLD Festival mais que ce n'était pas possible par rapport au travail. Il connaissait ma passion pour le groupe CHIC et m'a alors dit que ce serait dommage de manquer cette occasion. Il m'a demandé de lui envoyer un courriel avec des propositions de solutions pour gérer mon travail pendant mon absence. Je l'ai donc fait et il m'a accordé une semaine de vacances pour aller à New York.

Le voyage à Riverhead a été toute une aventure que je vous raconte ici.

J'atterris donc le 3 août 2015 à 15h30 à l'aéroport JFK de New York. Une très longue file se profile à l'immigration. L'angoisse monte car le départ du dernier train pour Riverhead est à 17h47… J'avais sous-estimé le temps d'attente nécessaire pour les formalités d'entrée aux USA. Les agents font passer dans une file prioritaire ceux qui ont un vol de correspondance dans moins de deux heures. Hélas, les connexions avec un train ne sont pas prises en considération. Ce n'est qu'à 17h30 que je passe enfin le contrôle de sécurité. Il reste à récupérer ma valise, qui avait déjà été débarquée des tapis roulants, et passer la douane. Heureusement, cela a été rapide. Mais il est 17:40 et j'ai perdu tout espoir d'attraper mon train.

Je me renseigne à un kiosque d'information pour savoir quelles sont les autres possibilités de rejoindre Riverhead. L'agente me confirme qu'il n'y a plus de train et me dit que la seule solution est d'aller le plus près possible en train et bus puis de prendre un taxi. Je prends donc l'AirTrain jusqu'à Jamaica Station. Un train part pour Ronkonkoma à 18h21 et je monte dans ce convoi assez vieillot.

Arrivé à Ronkonkoma, il n'y a pas grand-chose aux alentours. Un homme crie "taxi !" à tout moment mais il ne m'inspire pas confiance. Il y a par contre une agence de taxis mais je vais d'abord demander dans une sorte d'épicerie s'il y a des trains ou bus pour Riverhead. Hélas non. Je vois alors un panneaux indiquant l'endroit des départs de bus. Il y en a un et je demande au chauffeur s'il y a un moyen de me rendre à Riverhead. Il me dit que non mais que je peux prendre le bus suivant (n° S59) qui me conduira au Smith Haven Mall à Lake Grove, puis de là le n° S58 pour Middle Island. C'est l'endroit le plus proche de ma destination que l'on peut rejoindre en bus.

Le bus en question arrive vers 19h50. Je redemande à la conductrice le moyen de rejoindre Riverhead et elle me confirme ce que le précédent chauffeur m'avait dit. Je n'ai pas plus petit qu'un billet de 5$ et elle n'a pas de quoi me rendre. J'ai 2 - 3 pièces de 25¢ alors elle me demande de les introduire dans la caisse qui est sur sa droite. Elle m'écrit le nom de la destination du bus que je devrai prendre à l'endroit où elle me déposera. Nous partons. Je suis le seul passager. Elle me fait descendre près d'un grand parking et me dit de surveiller l'arrivée du prochain bus car il s'arrêtera peut-être plus en arrière. Il est 20h. Je ne sais pas vraiment où je suis, le soleil est bas et je me dis que si je manque ce dernier bus, je devrai peut-être dormir à la belle étoile par ici…

Le véhicule arrive 5 minutes plus tard. Je me suis rendu compte ultérieurement que c'était le dernier trajet de la journée sur cette ligne. Là aussi, le chauffeur ne peut pas me rendre sur mon billet de 5$. Un peu énervé, il me dit d'aller plus en arrière pour laisser entrer les autres personnes. Un passager paye avec deux billets de 1$. Le chauffeur me les donne et prend mes 5$ en me disant qu'il ne peut pas faire mieux. Le trajet me paraît long et la nuit tombe. En cours de route, un groupe de jeunes monte et disent qu'ils vont à Middle Island. Ils ont un vélo qu'ils ont fixé sur le support ad-hoc à l'avant du bus. Cela m'aidera à repérer quand ils descendent.

Le bus arrive à Middle Island vers 20h40. Il s'agit de nouveau d'une grande place de parking entourée d'échoppes dont beaucoup sont déjà fermées. Pas de taxi à l'horizon. J'entre dans un magasin de glaces heureusement encore ouvert. Je leur demande s'ils peuvent me commander un taxi, car je ne saurais expliquer moi-même l'endroit où me venir me chercher. L'employée le fait très gentiment avec mon téléphone et le taxi arrive une quinzaine de minutes plus tard. Je m'acquitte des 70$ réclamés pour le trajet.

Le chauffeur est assez âgé et sa voiture l'est autant. Il ne connaît pas vraiment la route et je dois le guider avec le GPS de mon smartphone. J'ai un forfait très limité et n'active le réseau qu'à certains moments pour économiser des données. Enfin nous arrivons dans la ville. À un rond-point, je lui dit de prendre la première sortie à droite mais il prend la deuxième en face. Pas de problème, il fait demi-tour et s'engage à contre-sens dans le giratoire pour prendre la bonne sortie ! Heureusement il n'y avait pas de circulation et personne dans le bâtiment de police situé juste à côté n'a remarqué la manœuvre.

Après ce périple plein de péripéties, j'arrive enfin à mon hôtel. Quel soulagement. Sans attendre, je poste sur Twitter que je suis arrivé à Riverhead et qu'il me tarde d'être au festival le lendemain. Quelques minutes plus tard, toujours sur Twitter, je reçois un message privé de Nile Rodgers : "What is your email or phone number? I will make sure my people take care of you.". Une fois de plus, Nile me surprend par son extrême bienveillance. Je lui fournis donc les renseignements demandés et peu après, je reçois un SMS et un courriel de Ali, de l'équipe de Nile Rodgers, qui m'informe que je recevrai une entrée « Ultra VIP » pour les deux soirs ! Je ne peux pas être plus heureux.


Créez votre site web gratuitement !